Ce qui porte chance

Lettre i du 20 avril 2022

Sais-tu pourquoi on dit que voir une coccinelle porte chance ?

C’était l’histoire d’un condamné à mort, sur le point de se faire trancher la tête. Au moment où le bourreau préparait son arme, le condamné posa sa tête sur la dalle, et y découvrit une petite coccinelle. Il la prit alors sur son doigt pour l’écarter du danger. On alla rapporter ce geste compatissant au roi, qui décida de gracier le condamné.

Ce n’est donc pas, tu l’auras compris, la coccinelle qui a sauvé le condamné, elle n’a été que l’occasion pour lui de déployer son humanité… Ce qui porte chance à l’extérieur, nous ne pouvons le contrôler. Mais ce qui porte chance à l’intérieur, c’est la seule marge de manoeuvre que nous avons : notre propre attitude par rapport à la vie. C’est le seul endroit où nous pouvons influencer consciemment notre destin : la foi et la charité.

Mais nous ne le faisons pas pour obtenir quelque chose en retour — comme de nombreux superstitieux qui croient en Dieu et pratiquent une religion pour aller au paradis et par peur d’atterrir en enfer.

Nous le faisons simplement parce que nous désirons profondément incarner notre humanité dans sa dimension la plus noble et belle, c’est-à-dire sa dimension divine, transcendante, illimitée.

Cela ne veut pas dire que nous n’avons pas aussi notre ego, nos limites, notre orgueil, et nos difficultés relationnelles et pulsionnelles.

Mais nous faisons le choix, à un moment, entre ces satisfactions personnelles éphémères, et la sensation d’être profondément alignés avec nos valeurs.

Une fois sur le point d’être décapité, le condamné est en contact avec l’essentiel, car il est entre la vie et la mort. Soudain, le plus important lui apparaît : prendre soin du vivant, pendant ses derniers instants, peut-être aussi pour se prouver que malgré tout, la vie avait un sens.

Son histoire nous renseigne aussi sur la notion de péché, qui en réalité signifie « erreur », et sur sa fonction : l’expérience et l’apprentissage. Le condamné a beau avoir péché, il a beau avoir agi de façon criminelle, il n’est jamais trop tard pour changer d’avis et choisir autre chose. C’est la signification du pardon divin. On peut s’abandonner soi-même dans le « je ne sais pas », mais on ne peut pas être abandonné par la Grâce. Elle est toujours là, elle règne, que nous la voyions ou non.

Puisqu’on parle de chance et d’influencer son destin, je te présente une nouvelle vidéo sur la Loi de l’Attraction, un thème on ne peut plus populaire depuis quelques temps dans le développement personnel… et pour cause ! Beaucoup de gens la récupèrent pour en faire une sorte de technique matérialiste. On entend tout et son contraire sur cette « loi de l’univers », alors je t’invite à regarder si tu as besoin de clarté.

Cliquer sur l’image pour visionner la vidéo.

Laisser un commentaire