Procrastiner est un art Lettre i du 16 février 2022 Parfois, il est bon de remettre quelque chose au lendemain. Lorsqu’on n’est pas prêt à s’y confronter.Lorsqu’on a besoin de temps pour se sentir au clair.Lorsqu’on a besoin d’être pleinement dans autre chose, afin de se rendre ensuite entièrement disponible. Parfois, ce que l’on appelle paresse est, au contraire, une intelligence de l’âme.Une occasion de se mettre à l’écoute de soi, et de ce qui est juste dans l’instant. Parfois, il faut attendre que quelque chose guérisse.Une incompréhension, une colère.Quelque chose resté rentré là, en dedans, et qui a pris trop de place. Nous ne décidons pas combien de temps prend cette guérison, cette ouverture de quelque chose qui a été si fermé, si renfermé sur lui-même… Nous devons simplement nous rendre à l’évidence : les choses se passent quand elles doivent se passer, et forcer les choses ne fait que rajouter des couches à la blessure. A la place, on peut choisir de ralentir, et d’écouter.Peu à peu, quelque chose s’apaise.Peu à peu, la clarté apparaît. Et l’action vient, d’elle-même, comme une vague qui se forme sur une mer calme. Share this:TwitterFacebookWordPress:J’aime chargement… Publié par audrey_spice Voir tous les articles par audrey_spice